VIRGINIE LEDOYEN
Virginie Ledoyen est née le
15 novembre 1976 à Aubervilliers. Toute petite (à 3 ans,
en fait), elle fait de la publicité pour Bledina,
Buitoni et Air Inter grâce à une amie de sa mère, qui
met rapidement le holà à une carrière pourtant lancée
sur les chapeaux de roue. A 8 ans, Virginie, qui apparaît
dans le clip de Daniel Balavoine "L'Aziza", intègre
une école de spectacle et à 10, on la retrouve au
casting d'une film italien légèrement polisson qui ne
fera pas recette. C'est alors que Philomène Esposito,
future réalisatrice de Toxic affair, la choisit
pour le rôle-titre de son premier film, Mima,
celui d'une petite immigrée italienne en France confrontée
à l'univers de la mafia, dans les années 50. La
critique salue immédiatement le talent d'une gamine au
caractère déjà bien trempé. La suite ne se fera pas
attendre, avec une parenthèse restée ouverte sur l'épisode
Mouche, un film réalisé par Marcel Carné, avec
aussi Wadeck Stanczak mais qui restera inachevé faute de
producteurs. C'est finalement Olivier Assayas qui, avec L'eau
froide, fait de Virgine Ledoyen une véritable
actrice capable de porter sur ses épaules des rôles
difficiles. Benoît Jacquot la filme ainsi in extenso
pour La fille seule, qui raconte en temps réel
deux heures de la vie d'une jeune employée d'un grand hôtel.
Depuis, on l'a revue en fille de bourgeois dans La cérémonie
de Chabrol, en chanteuse rock en proie au vertige de la
gloire dans Héroïnes, en amoureuse heureuse puis
malheureuse d'un malade du sida dans Jeanne et le garçon
formidable ou encore en sauvageonne banlieusarde qui
cherche à rentrer dans le giron d'un homme d'affaires
parisien dans En plein cur. Aujourd'hui l'une
des jeunes actrices les plus demandées de sa génération,
Virginie Ledoyen, qui vient d'apparaître dans une
publicité télé pour L'Oréal, n'arrête plus de
tourner. Outre The beach,
son deuxième rôle en anglais après celui de la mère
indigne de La fille d'un soldat ne meurt jamais,
et sa présence, dans le rôle de Cosette, dans "Les
misérables" signé, pour la télévision, Josée
Dayan, on annonce aujourd'hui Virginie aux génériques
de deux films : la prochaine réalisation de Jean-François
Richet (pour lequel elle avait fait une amicale
participation en révolutionnaire, en exergue de Ma 6T
va crack-er), et un projet intitulé Cecilia,
qu'elle tournerait aux Etats-Unis sous la direction d'Irvin
Kershner avec pour partenaires Jeremy Irons et Matt
Dillon. Mais le conditionnel s'impose, évidemment. Nominée
trois fois comme Meilleur espoir aux César (Les
marmottes, L'eau froide, La fille seule) sans jamais
décrocher la statuette, signalons enfin que Virginie est
également la présidente d'une association (Pour le
Tibet). FILMOGRAPHIE
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